Le collège Sainte-Marie met la tête dans les étoiles
Ouest France
Publié le 22/10/2016 à 05:00
Une classe de 4e se mesure au projet « Mission Proxima » lancé par Pascal Bihouée, leur professeur de sciences physiques. Un temps fort qui allie plusieurs matières.
« Aujourd'hui, la mission va se faire en classe. C'est la deuxième épreuve. Il y a 60 points en jeu en 40 minutes ». Le cours de ce vendredi matin démarre sur les chapeaux de roue avec Pascal Bihouée, professeur de sciences physiques au collège Sainte-Marie. La classe se lance depuis la rentrée dans le projet « mission Proxima », inventé par ce dernier.
« C'est parti d'un extrait d'une conférence de presse sur Space X, le projet d'aller sur Mars dans les prochaines années », explique l'enseignant. Les élèves ne devront pas aller sur Mars, mais sur une planète proche de l'étoile la plus proche du système solaire, Proxima. « On va disputer des épreuves pour savoir qui va aller dessus. »
« Vous êtes capables de bosser ensemble »
La mission du jour consiste à analyser les molécules de l'atmosphère de trois planètes. Mais, avec Pascal Bihouée, pas question de cours magistral, les élèves se mettent par groupe de quatre, choisis au hasard. Le professeur passe dans les rangs et vient en appui des élèves qui travaillent en coopération. « Ils se répartissent le boulot. Certains voient des trucs que d'autres ne voient pas. » Ce travail de groupe compte dans la distribution des points : « Montrez que vous êtes capable de bien bosser dès que vous êtes ensemble », assène-t-il à sa classe attentive.
D'autres cours rejoignent la « mission Proxima ». La première épreuve consistait, avec le français, en une rédaction où chacun raconte « une histoire fictive pour aller sur cette planète, mais avec de vrais chiffres de kilomètres et de vitesses, de vraies dates ».
Une autre mission a débuté lundi en cours de technologie. La classe doit créer des robots et les piloter. Ils s'en serviront lors de l'expédition en fin d'année. D'autres cours se rattacheront au projet, comme l'EPS et les langues.
Pascal Bihouée n'hésite pas à mettre en scène le projet. Un générique va être créé, et des vidéos seront régulièrement tournées avec les élèves et les professeurs sur leurs avancées. « Ça, c'est le côté ludique, c'est l'emballage �»�